Après un (plus ou moins) long processus de recrutement dont chaque étape a été guidée par nos précédents épisodes dédiés aux enjeux du recrutement dans les (très) petites et moyennes entreprises, votre nouveau salarié va enfin faire son entrée dans votre équipe. Attention, à l’heure où les collaborateurs n’hésitent plus à changer d’employeur, surtout durant les premiers mois de leurs contrats, la phase d’intégration d’un nouveau collaborateur, que l’on nomme également onboarding, est devenue un véritable enjeu de performance.
L’intégration d’un nouveau collaborateur dans une PME : un
enjeu essentiel
Votre nouvelle recrue semble particulièrement motivée ? Son enthousiasme
doit alors persister pour qu’elle reste convaincue de continuer à
travailler avec vous : 36,1 % des salariés quittent l’entreprise durant la première année de leur CDI et ce chiffre s’élève à 80,2 % chez les 15-34 ans. Dans
près de 30 % des cas, ce départ se produit à la fin de la période d’essai (1).
Dans ces conditions, et face aux difficultés de recrutement notamment des profils pénuriques, l’intégration des nouveaux recrutés est donc souvent déterminante. Bien réalisée, elle permet non seulement au nouvel arrivant de prendre en main sereinement les objectifs de son poste, mais également de lui offrir la possibilité de s’épanouir au sein de votre entreprise, et ce, qu’il soit en CDI, CDD, alternance ou intérim.
>> À lire aussi : de l’offre d’embauche à l’onboarding : un timing à ne pas négliger
>> Abonnez-vous à la newsletter Adecco pour découvrir toutes les infos RH !
Intégration négligée : fidélité compromise !
Intégrer votre nouveau collaborateur ne se résume pas à la remise d’unlivret d’accueil ni à la conduite d’un entretien de bienvenue. Cette phase d’onboarding se poursuit en effet bien au-delà du ou des premier(s) jour(s) et s’inscrit comme un continuum du processus de recrutement. Une mauvaise prise en compte de ses enjeux peut entrainer pour votre TPE/PME :
- une baisse des capacités de production dues aux
difficultés rencontrées par le salarié pour atteindre ses objectifs ;
- une augmentation des coûts de fonctionnement en cas de
nécessité de relancer le processus de recrutement suite à sa
démission ;
- ainsi qu’un risque de dégradation de votre image de marque employeur.
En résumé, la phase d’intégration poursuit plusieurs buts :
- aider le nouveau collaborateur à acquérir l’autonomie nécessaire à la
réalisation des tâches qui lui sont assignées ;
- le fidéliser et éviter ainsi au maximum le turn-over ;
- maintenir la cohésion dans l’entreprise.
Les 4 étapes d’une bonne intégration
La recette pour une bonne intégration :
- Préparez en amont l’arrivée du nouveau collaborateur
: de son accueil à l’attribution de son espace de travail, en passant
par la présentation à ses collègues et l’organisation de sa première
journée ;
- Anticipez et documentez les difficultés auxquelles il pourra être
confronté : pour cela, rien de tel que la fiche de poste que vous avez réalisée
au début de la phase de recrutement ;
- Attribuez à votre nouvelle recrue un « référent » à qui il pourra
s’adresser en cas de problème et qui lui servira de repère
durant les premières semaines : ce peut-être vous, un supérieur ou l’un
de ses collègues ;
- Échangez régulièrement avec lui lors de bilans d’intégration : cela vous permettra de détecter au plus vite les problématiques qui se posent en vous aidant, pourquoi pas, de la technique du rapport d’étonnement.
>> Pour aller plus loin : le bilan d’intégration : un moment essentiel du recrutement
Manque de temps ou de ressources en interne pour assurer le recrutement
puis l’intégration de vos nouveaux salariés en CDD, CDI, CDI
intérimaire ou intérim ? Le réseau d’agences Adecco dédiées aux TPE/PME
vous accompagne tout au long du processus.
Contactez votre agence !
(1) Dares Analyses – Janvier 2015 (direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques)