L’intelligence émotionnelle, vous connaissez ? Il s’agit de l’une de ces
fameuses compétences douces (ou « soft skills ») qui confèrent une forte
valeur ajoutée professionnelle, au-delà des seules compétences techniques.
Une personne dotée d’intelligence émotionnelle est ainsi capable
d’identifier les émotions, chez elle comme chez autrui, et d’élaborer une
réaction appropriée. Des aptitudes dont l’évaluation s’avère essentielle
lors du recrutement.
Vous êtes un peu perdu ? Pas de panique : nous avons justement réalisé pour
vous un livre blanc sur la question pour tout vous expliquer ! Un résumé pour commencer ? C’est parti !
Émotions : de la sensibilité personnelle aux compétences professionnelles
« Ne pas céder à ses émotions » : nous avons tous déjà entendu formuler ce
conseil apparemment avisé, mais qui n’est cependant pas à prendre au pied
de la lettre !
Joie, déception, fierté, peur ou encore colère nous traversent tous à
chaque instant de la journée, dans notre vie privée comme au travail.
Inutile donc de tenter de les laisser de côté : bien au contraire, nous
avons tout intérêt à les apprivoiser.
C’est justement une des qualités développées par les personnes dotées
d’intelligence émotionnelle.
Ce concept, né dans les années 1990, peut se définir comme « l’habileté à
percevoir et à exprimer les émotions, à les intégrer pour faciliter la
pensée, à comprendre et à raisonner avec les émotions, ainsi qu’à réguler
les émotions chez soi et chez les autres » (1).
Des aptitudes particulièrement précieuses donc, que les recruteurs
cherchent de plus en plus à sonder parmi les candidats à l’emploi. Elles
sont en effet gage de capacité à :
- gérer calmement les situations complexes et/ou stressantes ;
- mobiliser des tactiques décisionnelles pertinentes ;
- s’adapter au changement et l’anticiper ;
- bien communiquer et promouvoir la cohésion d’équipe.
>> À lire aussi : L’intelligence émotionnelle au cœur des RH
Le test QE+ : un outil scientifique d’évaluation de
l’intelligence émotionnelle
Tout un chacun a déjà entendu parler du test du QI, soit du quotient
intellectuel. Complexe et ne faisant pas toujours consensus, il rassemble
des indicateurs donnant une évaluation de notre capacité à mémoriser,
déduire, raisonner ou encore restituer des connaissances.
Il en va autrement avec le test du QE, c’est-à-dire du quotient émotionnel
: ici, c’est notre capacité à identifier et gérer nos émotions, à les
contrôler et parallèlement à influer sur celles des autres, qui sont
jaugées.
Mais attention à ne pas improviser ! Une mauvaise évaluation du QE, sur la
base d’un test non scientifiquement validé, risque d’avoir un impact
négatif tant pour le collaborateur testé — qui peut perdre confiance en lui
— que pour l’entreprise utilisatrice.
Face au manque de tests fiables en France, Adecco a justement développé le
test QE+ afin de pouvoir établir un score pertinent et fidèle à la réalité
:
- le QE Pro, destiné aux cadres dirigeants ;
- le QE+, s’adressant au grand public.
Ils permettent tous deux d’établir un score pour chacune des compétences de
l’intelligence émotionnelle, ainsi que les points forts et les perspectives
de développement de chaque collaborateur. Les candidats testés sont ensuite
contactés par un expert Adecco, spécifiquement formé pour débriefer le test
et discuter de ses résultats : une étape indispensable pour obtenir une
bonne interprétation et ne pas cataloguer les personnes dont le score
pourrait être considéré comme faible.
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nouvelles tendances RH !
Intégrer les compétences émotionnelles au cœur du
recrutement
À l’heure où la captation de talents s’avère de plus en plus compliquée en
raison de la pénurie de certains profils et d’une concurrence parfois très
forte entre employeurs, la prise en considération de l’intelligence
émotionnelle des candidats à l’embauche est essentielle.C’est pourquoi son test mérite de compléter les autres procédés de recrutement.
Évaluer les capacités émotionnelles d’un futur collaborateur permet de
mieux le connaître, de lui confier plus facilement des missions
appropriées, des objectifs réalistes, mais aussi de bien l’accompagner dans
la gestion de sa carrière. C’est également l’occasion de repérer les
profils atypiques et d’éviter l’effet de « clonage » qui pèse trop souvent
sur le potentiel de créativité, de développement et d’harmonie du travail
d’équipe dans l’entreprise.
Enfin, le test du QE est aussi particulièrement apprécié par les candidats.
C’est donc un moyen d’améliorer leur expérience, et de faire la
différence !
Partant pour intégrer le nouveau QE+ dans votre recrutement ? Lancez-vous !
Nous vous accompagnons dans la passation de ce test qui s’adresse à tous
les collaborateurs, et pas seulement aux managers. Comment et dans quelles
conditions se réalise-t-il ? Toutes les réponses dans notre dernier livre
blanc consacré à l’évaluation de l’intelligence émotionnelle.
(1) Mayer & Salovey (1997) Emotional development and emotional
intelligence: Educational implications.